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François Bayrou bientôt remercié ? Voici le proche d’Emmanuel Macron qui pourrait le remplacer à Matignon

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Alors que le conclave sur les retraites entre dans sa dernière ligne droite, les spéculations s’accélèrent sur le sort de François Bayrou à Matignon. Son successeur est-il déjà désigné dans les coulisses du pouvoir ?

Cinq mois de dialogue plus tard, le conclave sur les retraites touche à sa fin sans véritable accord sur l’âge légal de départ, toujours fixé à 64 ans depuis 2023. Pourtant, d’autres points comme la pénibilité ou les carrières longues pourraient faire consensus. Optimiste en apparence, François Bayrou a affiché un visage confiant lors de son déplacement au salon du Bourget, lundi 16 juin. Mais dans les coulisses du pouvoir, le doute s’installe sur la pérennité de sa présence à Matignon.

Selon Le Parisien, plusieurs voix évoquent un possible départ du Premier ministre dès cet été, sans attendre une hypothétique motion de censure. « Un remplacement dès l’été » est présenté comme une option « crédible » par certains membres de la majorité, voire comme une stratégie déjà entamée.

François Bayrou sur un siège éjectable ?

Arrivé à Matignon sur fond de compromis politique, François Bayrou n’a jamais été un Premier ministre tout-puissant. Plus symbole d’un équilibre que moteur d’une transformation, il semble désormais fragilisé par la lenteur des réformes et les tensions croissantes au sein de la majorité présidentielle. Dans ce contexte, la rumeur d’un remplacement prend de l’ampleur. Et un nom circule avec insistance : Sébastien Lecornu.

Ministre des Armées, Lecornu séduit par sa discrétion et sa loyauté. À en croire plusieurs sources internes, il serait « le rêve du Président » pour Matignon, selon un cadre cité par Le Parisien. Un profil jugé fiable, taiseux, mais stratégique, notamment en raison de son positionnement central dans le jeu des alliances.

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Une rencontre qui intrigue

L’intérêt porté à Lecornu s’est accentué après un dîner organisé en avril dernier à l’hôtel de Brienne, siège du ministère des Armées. Autour de la table : Marine Le Pen et Jordan Bardella, reçus en toute discrétion pour évoquer les questions de défense. Un rendez-vous rare, qui n’a pas manqué de susciter des interprétations politiques, certains y voyant une tentative de rapprochement ou une manœuvre de préparation au pouvoir.

Cette rencontre, dans un contexte de recomposition des équilibres parlementaires, est d’autant plus remarquée que le soutien passif du Rassemblement national suffirait à maintenir un Premier ministre en place en l’absence de censure. Une hypothèse qui redéfinit les règles du jeu au sein de l’Assemblée.

Lecornu, une ambition démentie… pour l’instant

Face à ces spéculations, Sébastien Lecornu s’est exprimé pour dégonfler la rumeur. Dans Le Parisien, il reconnaît que sa rareté médiatique « donne de l’ampleur » à certaines informations. Concernant son dîner avec Marine Le Pen, il a expliqué qu’il s’agissait d’un rendez-vous « classique », au même titre que ceux organisés avec d’autres formations politiques, dans le cadre de ses fonctions.

« Je ne suis candidat à rien », affirme-t-il sobrement, tout en déplorant que certains cherchent à l’affaiblir dans son ministère en insinuant un départ prématuré. Mais les observateurs avertis notent que le ton n’est ni offensif ni catégorique, laissant ouverte la possibilité d’un avenir plus central dans l’organigramme exécutif.

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Matignon, bientôt vacant ?

Alors que le quinquennat d’Emmanuel Macron entre dans une phase délicate, marquée par des tensions sociales, une pression budgétaire inédite et un horizon politique incertain, le choix du Premier ministre pourrait s’avérer déterminant pour la suite. Entre profil consensuel et incarnation forte du pouvoir exécutif, le président pourrait préférer un ministre chevronné, peu exposé, mais habile stratège, comme Lecornu, à un centriste vieillissant, dont le poids politique s’amenuise.

François Bayrou, déjà en difficulté, semble donc fragilisé à l’heure où le conclave ne livre pas de résultat clair, et où les attentes sociales se cristallisent. Reste à savoir si le chef de l’État franchira le pas avant la fin de l’été — ou s’il attendra une nouvelle crise pour opérer ce changement stratégique.

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