À 77 ans, Julien Clerc affiche une jeunesse insolente qui ne cesse d’étonner ses fans… et ses confrères. Invité sur le plateau de 20h30 le dimanche, le chanteur a été surpris par une intervention pleine d’humour de Florent Pagny, visiblement intrigué par cette apparente intemporalité.

Il était venu pour parler de musique, et le voilà au cœur d’une autre énigme : celle de sa jeunesse presque surnaturelle. Ce dimanche 8 juin 2025, sur le plateau de 20h30 le dimanche, Julien Clerc s’est confié à Laurent Delahousse à l’occasion de la sortie de son 28e album studio. Un projet personnel, dans lequel figure un hommage poignant à son frère, Gérard Leclerc, disparu en août 2023.

Mais alors qu’il évoquait son parcours et ses émotions, une voix familière a interrompu l’entretien à distance : Florent Pagny, dans une intervention enregistrée, s’est permis une question que tout le monde se pose. “Tu ne vieillis pas, Julien ! T’as signé un pacte ou quoi ? T’as un régime miracle ?”, plaisante le chanteur de Ma liberté de penser, visiblement fasciné par le teint et l’énergie de son aîné.

Une réponse simple… et sans artifices

Loin des recettes magiques ou des révélations surprenantes, Julien Clerc a répondu avec le sourire et une modestie désarmante. “Quand j’ai commencé à chanter à 21 ans, j’en paraissais 16”, a-t-il confié en riant. Pour lui, cette impression de jeunesse serait surtout liée à une apparence naturellement juvénile… et au métier qu’il exerce depuis plus de 50 ans.

« Ce métier nous met dans une position particulière. Ce n’est pas un métier comme les autres. On ne voit pas le temps de la même manière. On le sent passer, bien sûr, surtout avec la concurrence qui arrive, mais on le vit différemment. » Un regard lucide mais apaisé, qui traduit un certain recul sur le temps qui passe, sans nier ses effets.

Une hygiène de vie sans rigueur excessive

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le chanteur n’est pas adepte d’un mode de vie strict ou ascétique. “Je ne mange pas que des légumes !” a-t-il plaisanté. Et pourtant, il concède qu’un minimum de vigilance est nécessaire : “Il faut faire un peu attention à soi, parce qu’on se donne en spectacle.” Pour Julien Clerc, il ne s’agit donc pas de contrôle obsessionnel, mais d’un équilibre naturel entre plaisir, passion, et prudence.

Cette philosophie semble lui réussir, tant sur le plan physique que professionnel. Son regard reste vif, sa voix intacte, et sa présence sur scène toujours aussi magnétique. Un phénomène qui inspire… et qui pique la curiosité même de ses pairs.

Un hommage discret, une carrière toujours en mouvement

L’entretien a également permis à Julien Clerc d’évoquer l’une des chansons fortes de son nouvel album, dédiée à son frère Gérard Leclerc. Un hommage pudique mais sincère, témoignant de l’importance des liens familiaux dans sa vie artistique. Ce nouveau disque, loin de sonner comme un adieu, s’inscrit dans la continuité d’une œuvre en constante évolution.