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Fille de Johnny Hallyday, Laura Smet balance sur son père : “C’est très malsain”

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Si le nom de Laura Smet évoque aussitôt un héritage hors du commun, la comédienne a longtemps dû composer avec l’ombre écrasante de ses illustres parents.

Entre révolte silencieuse, affirmation artistique et blessures d’enfance, l’actrice livre aujourd’hui une parole libérée et touchante sur ses débuts, ses choix, et les cicatrices de la notoriété. Laura Smet n’a pas emprunté les chemins de la chanson comme son père, Johnny Hallyday, malgré quelques rares incursions musicales à ses côtés ou en duo avec son demi-frère David. C’est du côté de sa mère, l’actrice Nathalie Baye, qu’elle s’oriente avec détermination. En grandissant dans un univers saturé de projecteurs et de micros, la jeune fille a dû composer avec une pression constante. Fille d’icônes, elle a longtemps erré avant de tracer sa propre route.

Une révélation cinématographique à seulement 20 ans

C’est à l’aube des années 2000 que Laura Smet se révèle au grand public. Elle n’a que 19 ans lorsqu’Olivier Assayas la remarque, mais c’est en 2003, à 20 ans, que le public la découvre réellement dans Les Corps impatients, un film audacieux de Xavier Giannoli. Le rôle d’une jeune femme atteinte d’un cancer, livré avec une intensité désarmante, dévoile une actrice d’une rare sensibilité. Son interprétation crue et sans fard bouleverse autant qu’elle impressionne.

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Une reconnaissance immédiate malgré les déceptions

Portée par cette performance, Laura Smet décroche une nomination aux César, dans la catégorie Meilleur espoir féminin. Si la récompense lui échappe au profit de Julie Depardieu, elle repart tout de même avec le Prix Romy Schneider, tremplin convoité des jeunes actrices prometteuses. Ce début fulgurant lui ouvre les portes d’un cinéma d’auteur exigeant, où elle privilégiera des rôles de caractère à une carrière de star formatée.

L’enfance sous les projecteurs, une blessure encore vive

En 2024, dans les colonnes de Paris Match, Laura Smet se confie avec une rare sincérité sur les années qui ont forgé son caractère. Elle évoque notamment la fameuse une du magazine de 1983 où, bébé, elle apparaît entre Johnny Hallyday et Nathalie Baye. Une photo culte pour le grand public, mais une image douloureuse pour l’enfant qu’elle était. “C’est quelque chose de très intime et en même temps, ça fait partie de mon héritage”, dit-elle, partagée entre émotion et malaise.

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Le refus assumé de l’exposition médiatique des enfants

Face à l’héritage médiatique de cette image, Laura Smet prend position avec fermeté. “Je suis contre l’exposition des enfants sur les magazines”, affirme-t-elle, dénonçant les conséquences invisibles mais profondes d’une telle visibilité. “À l’école, je ne l’ai pas eue, la paix”, confie-t-elle avec gravité, évoquant les moqueries ou le regard intrusif de ses camarades. Ce rejet de la médiatisation familiale est désormais au cœur de ses convictions.

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