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« Elle est en alternance chez nous… » : à Paris, l’impensable job de la fille cachée de Vladimir Poutine

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Disparue depuis des mois, Elizaveta Krivonogikh — présumée fille cachée de Vladimir Poutine — vient de refaire surface… à Paris. Selon les révélations du Figaro, la jeune femme de 22 ans travaillerait discrètement dans une galerie d’art engagée contre la guerre en Ukraine. Une information aussi symbolique que politiquement sensible.

Depuis sa naissance en 2001, Elizaveta Krivonogikh suscite la curiosité des journalistes internationaux. Fille de Svetlana Krivonogikh, ancienne femme de ménage devenue multimillionnaire, elle est soupçonnée d’être l’enfant illégitime de Vladimir Poutine, un lien jamais confirmé par le Kremlin, mais appuyé par une série d’enquêtes croisées, documents financiers et photos à l’appui.

Pendant un temps, la jeune femme, qui utilisait le pseudonyme Luiza Rozova, exposait sa vie privilégiée sur les réseaux sociaux, publiant images et stories de son quotidien luxueux. Mais après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, elle disparaît soudainement de la sphère publique, fermant son compte Instagram et quittant toute exposition médiatique.

Une réapparition dans un lieu engagé à Paris

D’après Le Figaro, c’est à Paris, dans la discrétion d’un vernissage organisé par la Galerie L., qu’Elizaveta aurait été aperçue la semaine dernière. Cette structure associative défend des artistes russes et ukrainiens opposés à la guerre, et possède deux antennes dans la capitale : l’une dans le 20e arrondissement, l’autre à Montreuil.

Selon plusieurs sources concordantes, dont une enquête de Radio France et des révélations du média indépendant Meduza, Elizaveta y travaillerait depuis octobre 2024 en contrat d’alternance, après avoir obtenu son diplôme dans une école parisienne de management culturel. Elle y effectuerait des tâches précises : rédaction de biographies, gestion de catalogues d’œuvres et préparation logistique des expositions.

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Un employeur pris de court

Contacté par Le Figaro, Alexandre Vichnevski, co-fondateur de la galerie, dit avoir appris tout récemment les rumeurs sur les origines de son employée. « Elle travaille pour nous depuis octobre dernier pour deux ans. Elle fait son travail sérieusement. Rien ne la distingue d’une autre étudiante », affirme-t-il, visiblement pris au dépourvu.

Il assure que la jeune femme dément toute filiation avec Vladimir Poutine, et qu’aucun signe ne l’avait alerté jusque-là : « Elle prend le métro, elle est seule, jamais de garde du corps », précise-t-il. Leur échange se fait en russe, leur langue maternelle. Vichnevski, lui-même originaire d’Ukraine et ayant longtemps vécu en Russie, dit craindre désormais les répercussions médiatiques : « Je ne voudrais pas qu’on vienne me casser mes vitrines », confie-t-il, conscient de la dimension explosive de cette révélation.

Une présence qui divise et questionne

L’apparition d’Elizaveta Krivonogikh dans une structure culturelle militante interroge à plus d’un titre. Travailler dans une galerie défendant des artistes russes dissidents tout en étant soupçonnée d’être la fille du président accusé d’avoir déclenché la guerre en Ukraine relève d’un paradoxe saisissant, et suscite des tensions, tant sur le terrain médiatique que dans l’opinion.

Depuis la publication de l’article du Figaro, des messages haineux ont visé la jeune femme en ligne, confirmant que sa simple présence en France cristallise des colères, voire des fantasmes. Pour le moment, aucune réaction officielle du gouvernement français n’a été émise, et les autorités semblent laisser la situation se stabiliser.

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Une trajectoire hors norme, toujours entourée de zones d’ombre

Étrangère dans un pays en guerre idéologique avec son supposé père, Elizaveta continue de susciter fascination et rejet, entre mystère familial et engagement culturel. Si sa filiation n’a jamais été officiellement établie, son profil continue de faire couler beaucoup d’encre. Sa discrétion actuelle tranche avec l’exposition passée de Luiza Rozova, influenceuse éphémère et figure controversée du cercle poutinien.

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