Donald Trump donne son avis sur la « gifle » de Brigitte Macron à Emmanuel Macron et fait le buzz
Une image furtive, trois secondes filmées à Hanoï, et la machine médiatique s’emballe. Ce qui semblait n’être qu’un simple geste conjugal entre Brigitte et Emmanuel Macron est devenu en quelques heures une affaire planétaire, mêlant analyses diplomatiques, réactions politiques et commentaires de célébrités. Retour sur une tempête née d’un rien… et révélatrice de notre époque.
Tout commence à l’aéroport d’Hanoï, lors d’une visite officielle du président Emmanuel Macron et de son épouse. Alors que le couple descend de l’avion présidentiel, Brigitte Macron pose brièvement la main sur la joue de son mari, dans un geste à la fois vif et mystérieux. Était-ce une caresse rapide ? Une tape affectueuse ? Une gifle symbolique ? Sur les réseaux sociaux, le doute s’installe immédiatement.
La vidéo, captée par un téléphone et diffusée sur TikTok, est aussitôt relayée sur X (anciennement Twitter), Instagram et même dans des médias étrangers. Le mot “gifle” devient viral, alimenté par des millions de vues et des commentaires en cascade. Pour certains, l’image évoque un malaise conjugal ; pour d’autres, une complicité un peu brutale mais sans conséquence.
L’Élysée cherche à éteindre l’incendie
Face à la déferlante, la présidence française tente de reprendre le contrôle. Un communiqué sobre évoque une « scène de complicité entre conjoints » et invite à « ne pas surinterpréter un geste hors du cadre politique ». De son côté, Emmanuel Macron choisit l’humour pour désamorcer la situation : « On plaisantait, on se chamaillait. C’est devenu une catastrophe géopolitique sur Twitter. »
Avec cette phrase ironique, le président tente de ramener l’incident à sa juste proportion, tout en soulignant l’absurdité de certaines réactions. Pourtant, malgré ce ton léger, la polémique enfle, alimentée par les opposants politiques et certains commentateurs étrangers qui y voient un symbole plus large : celui d’une tension au sein du couple présidentiel, ou d’une désacralisation du pouvoir.
Quand Trump entre dans la danse
Comme souvent, Donald Trump n’a pas résisté à l’envie de s’exprimer. Lors d’une conférence de presse tenue le 30 mai, l’actuel président américain a été interrogé sur cette fameuse séquence. Fidèle à son style, il a d’abord plaisanté : « J’ai dit à Emmanuel : ferme la porte la prochaine fois, mec. Il faut un peu d’intimité dans un couple présidentiel. »
Puis, plus sérieux : « Ils vont bien. Ce sont deux très bonnes personnes. Je les connais. » Une sortie mi-moqueuse, mi-apaisante, qui montre la capacité de Trump à transformer n’importe quel sujet — aussi anodin soit-il — en scène médiatique utile à son image. Il rappelle au passage que les relations entre les deux couples ont souvent été ambiguës, entre cordialité officielle et tensions protocolaires.
L’histoire d’un geste… ou l’ère du buzz permanent
Ce qui frappe dans cette affaire, ce n’est pas tant le geste, mais la vitesse et l’ampleur de la réaction collective. En quelques heures, un événement mineur s’est transformé en une affaire d’État virtuelle, symptomatique de notre rapport à l’image, à l’émotion instantanée, et à la vie privée des figures publiques.
Autrefois, ce type de geste n’aurait même pas été commenté. Aujourd’hui, tout est observé, scruté, extrapolé, souvent en dehors de tout contexte. La politique n’est plus seulement un terrain d’idées, elle est devenue un terrain de symboles — où chaque mouvement, chaque regard, chaque mimique peut faire naître une interprétation polémique.
Un couple sous haute pression médiatique
Si Emmanuel Macron a choisi de rire de la situation, Brigitte Macron, elle, est restée silencieuse. Une posture habituelle pour la Première dame, qui laisse rarement transparaître ses états d’âme en public. Reste que la pression médiatique autour du couple est de plus en plus intense, et que chaque apparition future sera observée à la loupe.