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Disparition du petit Emile : ce que faisait son grand-père Philippe Vedovini au moment de sa disparition

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Bientôt deux ans après la disparition du petit Émile au Haut-Vernet, l’enquête judiciaire semble tourner autour d’un noyau familial jusqu’ici protégé par le silence.

Un podcast récemment diffusé par « La Provence » revient sur le rôle crucial — et controversé — de Philippe Vedovini, le grand-père maternel de l’enfant. Une figure au centre des soupçons, mais jamais formellement mise en cause. Depuis le 8 juillet 2023, date de la disparition d’Émile, deux ans et demi, le hameau du Haut-Vernet est devenu le théâtre d’une enquête tentaculaire, encore marquée par de lourdes zones d’ombre. C’est en mars 2024 qu’une promeneuse fait une découverte macabre : les ossements de l’enfant, retrouvés non loin du domicile familial. Une avancée majeure dans une affaire alors requalifiée en enlèvement, voire séquestration. Pourtant, malgré l’émotion publique et l’ampleur de l’enquête, aucune cause formelle du décès n’a pu être établie, et encore moins de responsable désigné.

En mars 2025, un événement vient brutalement secouer le dossier : quatre membres de la famille, dont les grands-parents maternels Philippe et Anne Vedovini, sont placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre. Si cette garde à vue n’aboutit à aucune mise en examen, elle installe un climat de suspicion. Le parquet, prudent, maintient que « la piste familiale reste ouverte ».

Le récit troublant du grand-père

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Dans un des épisodes du podcast de La Provence, Philippe Vedovini livre aux enquêteurs un témoignage dont les zones floues nourrissent les spéculations. Il affirme que, le jour de la disparition, après la sieste, il comptait réparer une clôture destinée à un cheval. Il aurait alors demandé à ses fils d’aller chercher des outils, tandis qu’Émile, désireux de les accompagner, se serait vu opposer un refus.

Quelques instants plus tard, l’enfant aurait disparu. Le garçon a-t-il tenté de suivre ses oncles en cachette ? A-t-il glissé dans une pente escarpée ou pris un mauvais chemin ? Rien ne permet de l’affirmer, mais ce récit constitue aujourd’hui l’un des derniers instants connus du petit garçon, livrés par un témoin-clé.

C’est cette chronologie imprécise et le manque d’éléments matériels qui renforcent les soupçons autour du rôle du grand-père. D’autant que certaines écoutes téléphoniques révèlent des tensions au sein de la cellule familiale, sans toutefois fournir de preuve directe d’un acte criminel.

Une garde à vue lourde de non-dits

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La garde à vue des grands-parents et de deux autres proches, le 25 mars 2025, marque un tournant stratégique dans l’enquête. Menée dès l’aube et levée dans la nuit du lendemain, elle avait pour objectif de tester la cohérence des versions, de détecter d’éventuelles failles dans les récits ou de provoquer un aveu. Mais aucun des quatre mis en cause n’a vacillé. Aucune charge n’a été retenue. Un échec judiciaire ? Pas forcément. Car les enquêteurs assurent que cette phase a permis d’éliminer certaines hypothèses, tout en affinant la compréhension des dynamiques familiales.

Depuis, les investigations se poursuivent sur plusieurs fronts : exploitation des indices retrouvés près du lieu de découverte du corps, analyses ADN, et recoupement avec les témoignages passés. Le silence des proches, pourtant interrogés à maintes reprises, reste hermétique.

L’ombre persistante d’un secret

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Pourquoi Émile s’est-il volatilisé en quelques minutes, dans un lieu familier, sans que personne ne voie ni n’entende quoi que ce soit ? Pourquoi son corps n’a-t-il été retrouvé que huit mois plus tard, alors que la zone avait été fouillée ? Ces questions, toujours sans réponse, alimentent l’idée d’un secret que certains membres de la famille pourraient porter.

Pour Jacques Dallest, magistrat honoraire, l’hypothèse d’un drame intra-familial n’est pas à exclure, mais elle peine à se confirmer par des éléments tangibles : « Peut-on vraiment croire qu’un enfant ait pu être tué dans une maison pleine sans qu’aucun cri ne soit entendu ? Soit la famille cache tout, soit elle est innocente. »

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