Alors qu’ils poursuivaient un rêve ou s’apprêtaient à rentrer d’un voyage, des dizaines de Britanniques ont trouvé la mort dans un terrible accident d’avion à Ahmedabad.

Familles, enfants, entrepreneurs, tous ont vu leur vie brutalement interrompue. Seul un homme a survécu à la catastrophe. Le Royaume-Uni est sous le choc. Le 12 juin 2025, le vol AI171 d’Air India à destination de Londres s’est écrasé quelques secondes à peine après son décollage de l’aéroport d’Ahmedabad, en Inde. À son bord, 242 passagers et membres d’équipage, dont plus de 50 ressortissants britanniques, ont été piégés dans un cauchemar aérien. Le Boeing 787 Dreamliner a percuté un bâtiment universitaire avant de s’embraser, ne laissant que décombres, cendres et désolation.

Une famille brisée avant d’avoir pu se réunir

Parmi les victimes figure la famille Joshi, dont l’image souriante, prise à l’aéroport avant l’embarquement, a bouleversé les réseaux sociaux. Le docteur Komi Vyas et ses trois enfants rejoignaient enfin Prateek Joshi, leur père et mari, installé à Londres. Le cousin de ce dernier confiait que plusieurs proches avaient fait le déplacement pour les accompagner une dernière fois.

Trois enfants, un destin interrompu

Le couple Joshi avait trois enfants : des jumeaux de cinq ans, Nakul et Pradyut, ainsi que leur sœur aînée, Miraya, âgée de huit ans. Le crash a brisé une famille, mais aussi l’élan d’un nouveau départ tant attendu. Leur avenir s’est volatilisé en quelques secondes.

Un unique survivant : une miraculée improbable

Parmi les 242 personnes à bord, un seul passager a survécu : Vishwash Kumar Ramesh, 40 ans, de nationalité britannique. Installé au siège 11A en classe économique, il a réussi à s’extraire de la carcasse en feu. Selon ses proches, il reste profondément choqué, incapable d’expliquer comment il a échappé à la mort.

Un couple fauché avec leur petite fille

Parmi les victimes confirmées par une communauté musulmane de Gloucester figurent Akeel Nanawaba, 36 ans, son épouse Hannaa Vorajee, 30 ans, et leur fille Sarah, âgée de seulement quatre ans. Ils étaient venus célébrer une fête familiale et rendre visite au père d’Akeel. Le couple dirigeait une entreprise internationale de recrutement. Fiongal Greenlaw-Meek, 39 ans, et son mari Jamie Meek, 45 ans, fondateurs de la société de bien-être The Wellness Foundry, faisaient partie du vol. Ils avaient partagé sur Instagram les dernières heures de leur voyage, souriants, à la porte d’embarquement. Le message d’adieu de Fiongal, « Goodbye India », résonne désormais comme un adieu tragique.

Raxa Modha, 55 ans, veuve, s’apprêtait à rentrer au Royaume-Uni avec sa belle-fille Yasha Kamdar et son petit-fils de deux ans, Rudra. Son époux venait de mourir en Inde, où il souhaitait finir ses jours. Elle ne reverra jamais sa terre d’accueil, ni ses proches de Northamptonshire.

Le deuil s’étend à travers le Royaume-Uni

D’autres familles britanniques sont endeuillées, comme celle de Javed Ali Syed, manager d’un hôtel londonien, qui voyageait avec son épouse Mariam et leurs deux enfants, Amani, quatre ans, et Zayn. Les autorités n’ont pas encore confirmé l’identité de toutes les victimes, des tests ADN étant en cours. Mais les hommages affluent déjà de toute part.

L’appareil s’est écrasé sur une école de médecine, détruisant une salle à manger et endommageant gravement plusieurs étages du bâtiment. Des témoins ont vu un objet se détacher de l’avion avant l’impact, relançant les spéculations sur une possible défaillance technique. Des vidéos montrent l’épaisse fumée noire envahir le ciel.

Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a qualifié le drame de « dévastateur ». Son homologue indien, Narendra Modi, a déclaré que c’était « un désastre au-delà des mots ». Les deux nations coopèrent étroitement pour identifier les corps et soutenir les familles endeuillées.

Alors que les secours poursuivent leurs recherches dans les débris, le bilan pourrait encore s’alourdir dans les heures à venir. La communauté internationale attend les résultats de l’enquête pour comprendre les causes exactes de cette tragédie, tandis que des familles entières pleurent ceux qui ne reviendront jamais.