À l’heure où les enfants de stars font leur propre buzz, Bianca Hanouna et Giulia Sarkozy émergent comme les figures adolescentes les plus scrutées de TikTok.

Entre humour, amitié fusionnelle et tempêtes médiatiques, ces filles de célébrités tracent déjà leur sillage sous le feu des projecteurs, non sans provoquer remous et fascination. À seulement 14 ans, Bianca Hanouna n’a rien à envier au bagout de son père, Cyril Hanouna. Très active sur TikTok, la jeune fille se dévoile dans des vidéos où elle danse, chante en playback et interagit avec ses abonnés, souvent avec une répartie cinglante. Si son compte attire des milliers de vues, c’est aussi pour la fraîcheur de ses publications… et pour les personnalités qu’elle côtoie.

Car Bianca ne s’exprime pas seule : parmi ses plus proches amies figure Giulia Sarkozy, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Sur l’une de ses vidéos TikTok, cette dernière commente tendrement : « Mon manque, en fait », à quoi Bianca répond : « Mon amour ». Une complicité évidente, qui fait d’elles un duo viral et très observé sur les réseaux sociaux.

Deux adolescentes au cœur de l’attention

La relation entre Bianca et Giulia suscite fascination et commentaires. Leur spontanéité, leurs échanges affectueux et leur aisance numérique les rendent populaires, mais aussi vulnérables. Quand un internaute demande à Bianca si son petit ami est « riche », elle répond du tac au tac : « Millionnaire même ». Une formule cash qui rappelle les punchlines de son père et témoigne d’un caractère déjà bien trempé.

Mais ce franc-parler a peut-être eu un prix. Le 11 mai, toutes les publications du compte @bianca.hanouna2 ont mystérieusement disparu. Certains évoquent l’intervention de « Baba », soucieux de protéger sa fille des projecteurs. Difficile à dire, mais la montée en puissance de Bianca ne passe pas inaperçue, et ce silence soudain ne fait qu’alimenter les spéculations.

Giulia Sarkozy : une voix qui dérange et divise

De son côté, Giulia Sarkozy, à peine 13 ans, n’est pas en reste en matière d’exposition médiatique. En mars dernier, elle a suscité un tollé lors d’un live TikTok au cours duquel un internaute évoquait les affaires judiciaires de son père. La jeune fille n’a pas tergiversé : « Il n’a jamais été en prison. Ceux qui lui ont mis le bracelet vont payer. » Un ton ferme qui a immédiatement déclenché une avalanche de réactions.

Les critiques fusent, certains jugeant qu’elle s’exprime trop fort pour son âge. Mais d’autres n’ont pas tardé à voler à son secours : « Elle a 13 ans, foutez-lui la paix. » Le message a été partagé massivement, transformant Giulia en symbole d’une génération exposée et jugée sans filtre.

Quand les enfants de célébrités deviennent des figures publiques

Ce phénomène inquiète et interroge. Guy Carlier, chroniqueur et écrivain, a dénoncé un « lynchage médiatique » à l’égard de Giulia, rappelant que, derrière l’aura présidentielle de son nom de famille, se cache une enfant avant tout. Une voix parmi d’autres qui pointe le danger de la surexposition numérique des enfants de personnalités publiques.

Giulia ne s’est pourtant pas tue. Lorsqu’on l’a interrogée sur l’affaire Kadhafi, elle a répondu avec une candeur désarmante : « Arrêtez de me saouler avec ce mec. Tout mon respect, reposez en paix Kadhafi. Je ne connais pas l’histoire désolée. » Une déclaration qui, là encore, a généré un torrent de réactions mêlant incompréhension, moqueries et inquiétudes.