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Cet aliment, il est aujourd’hui mis en cause dans l’apparition du cancer du pancréas

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Certains plaisirs de la table pourraient bien être des pièges invisibles pour notre santé. Un médecin alerte aujourd’hui sur des aliments du quotidien dont la consommation, souvent banalisée, serait directement liée à l’augmentation de cancers particulièrement agressifs.

C’est sans doute l’un des gestes les plus anodins de l’été : retourner une côtelette sur le barbecue. Et pourtant, derrière ce rituel convivial se cacherait un risque sanitaire majeur. Selon le Dr Sermed Mezher, médecin très suivi sur les réseaux sociaux, la viande grillée jusqu’à noircir serait à proscrire sans détour.

Lorsqu’elle est exposée à une flamme nue, la viande développe des substances chimiques comme les amines hétérocycliques (AH) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces composés, en pénétrant l’organisme, peuvent provoquer des dommages à l’ADN, ouvrant ainsi la voie au développement de cancers. Parmi eux, le cancer du pancréas, réputé pour son agressivité et son très faible taux de survie, est particulièrement mis en cause.

La cuisson : un facteur clé dans la toxicité

L’avertissement du Dr Mezher ne concerne pas uniquement les viandes rouges. Ce sont surtout les modes de cuisson à haute température qui posent problème, qu’il s’agisse de grillades, de fritures excessives ou de plats laissés à brunir exagérément. Le danger ne s’arrête pas à la viande : les pommes de terre trop dorées, les tartines brûlées ou les chips trop foncées contiennent également une molécule toxique, l’acrylamide, reconnue pour ses effets potentiellement cancérigènes.

Viandes transformées : un poison insidieux

Si la viande brûlée inquiète, les viandes transformées comme le jambon, les saucisses et le bacon font également partie des accusés. L’Organisation mondiale de la santé les classe parmi les « cancérigènes du groupe 1 », au même titre que le tabac ou l’amiante. Le danger vient des nitrites et des nitrates ajoutés pour conserver ces produits, qui se transforment dans l’organisme en composés N-nitroso. Ces derniers sont capables d’attaquer les cellules intestinales, favorisant l’apparition de tumeurs digestives.

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L’alcool : un cancérigène sous-estimé

Le Dr Mezher insiste aussi sur un facteur souvent négligé : l’alcool. Sa consommation, même modérée, serait impliquée dans au moins sept types de cancer, dont ceux du sein, de l’œsophage, du foie et de la bouche. Lorsqu’il est métabolisé, l’alcool libère de l’acétaldéhyde, un composé toxique capable de perturber la réparation de l’ADN et d’affaiblir les défenses immunitaires. Un rappel d’autant plus important que la consommation d’alcool reste banalisée dans de nombreux pays, malgré des données alarmantes sur les risques encourus.

Une épidémie silencieuse chez les jeunes adultes

Ces constats médicaux surgissent dans un contexte préoccupant. Les cas de cancers du côlon et de l’intestin sont en hausse fulgurante chez les moins de 50 ans en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Une tendance que les chercheurs peinent encore à expliquer, mais à laquelle l’alimentation ultra-transformée, les modes de cuisson délétères et la consommation excessive d’alcool pourraient bien contribuer.

Mieux manger, un geste préventif vital

Face à ces constats, le retour à une alimentation plus brute, plus végétale et moins industrialisée devient une priorité de santé publique. Privilégier les cuissons douces, limiter les aliments transformés et réduire drastiquement l’alcool figurent parmi les gestes simples qui peuvent faire une différence majeure sur le long terme.

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