Depuis plus de vingt ans, Emmanuel et Brigitte Macron forment un couple atypique et résolument soudé.

Malgré les jugements, les rumeurs et les coups médiatiques, leur relation demeure intacte. Mais lorsqu’il s’agit d’exposer leur intimité, Brigitte Macron montre les dents. Retour sur une colère révélatrice de la Première dame.

Depuis leur apparition sur la scène publique, les Macron déchaînent les passions. Leur différence d’âge — vingt-quatre ans — continue de susciter curiosité, critiques et fascination. Le président et la Première dame n’ont jamais caché leur attachement profond, mais ont toujours tenu à préserver leur sphère privée. Ce choix de discrétion n’empêche pourtant pas les écrivains et journalistes de vouloir percer les secrets de leur relation.

Plusieurs livres ont tenté de dresser le portrait de ce couple hors normes. Parmi eux, Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait d’Anne Fulda ou encore La tragédie de l’Élysée d’Olivier Beaumont. Mais c’est sans doute Tant qu’on est tous les deux, publié en 2021 par Gaël Tchakaloff, qui a provoqué la réaction la plus vive de la Première dame.

Brigitte Macron face à une exposition non désirée

Journaliste et amie du couple, Gaël Tchakaloff pensait pouvoir aborder l’intimité présidentielle avec tact et légitimité. Pourtant, dès qu’elle évoque à Brigitte Macron l’objet de son livre, la réaction est immédiate, tranchante, glaciale. « Tes verbes radicaux, métalliques, définitifs, ta colère froide ont interrompu notre échange », écrit-elle dans son ouvrage, en s’adressant directement à la Première dame.

Brigitte Macron refuse catégoriquement que leur relation devienne matière à narration publique. Pour elle, l’amour qu’elle partage avec son époux ne regarde qu’eux. « Je ne veux pas que notre couple soit exposé », aurait-elle lancé au téléphone. Une phrase sans appel qui révèle la frontière nette que la Première dame souhaite maintenir entre son rôle institutionnel et sa vie conjugale.

Une colère révélatrice d’une blessure plus profonde

Gaël Tchakaloff reconnaît, dans ses écrits, avoir été touchée par cette réaction violente. Elle comprend néanmoins ce rejet comme le reflet d’une douleur intime, d’un besoin de protection viscéral. « Certains sujets te perturbent tant, te bouleversent si profondément que tu fermes les écoutilles », note-t-elle avec lucidité.

La Première dame, souvent exposée aux attaques et aux jugements, ressent plus vivement que quiconque la violence du regard public. En dévoilant le quotidien de leur couple, même avec bienveillance, Gaël Tchakaloff a franchi une ligne rouge, celle de l’intimité sacrée que Brigitte veut préserver coûte que coûte.

Une tentative d’apaisement après l’orage

Le lendemain de cette altercation téléphonique, Brigitte Macron rappelle l’auteure. Non pas pour revenir sur sa décision, mais pour s’enquérir de son état d’esprit. Ce geste prouve que, malgré la colère, l’affection et le respect n’ont pas disparu entre les deux femmes. « Votre couple est l’unique sujet qui déclenche ce type de réaction », écrit Tchakaloff, en soulignant que Brigitte donne beaucoup, s’expose beaucoup… et reçoit en retour un flot souvent injuste de commentaires.

Ce besoin de retrait n’est pas de la pudeur feinte mais un réflexe de survie affective. Derrière les apparences présidentielles se cache une femme qui, plus que tout, souhaite protéger l’homme qu’elle aime et l’histoire qu’ils ont construite ensemble.