“Avis aux amatrices” : séparé de sa femme, Pascal Bataille recherche l’amour mais à une seule condition
Après avoir traversé l’épreuve du cancer, Pascal Bataille savoure une nouvelle vie pleine d’espoir, de projets… et de solitude assumée.
À 65 ans, l’animateur emblématique se livre sans détour : entre la rémission, les blessures du passé et l’envie d’aimer à nouveau, il raconte un chemin de renaissance, fragile mais sincère.
Sur le plateau de Buzz TV le 29 avril 2025, Pascal Bataille est apparu soulagé, ému, mais déterminé. L’animateur de Y a que la vérité qui compte a révélé être en phase de rémission de son cancer, une victoire qu’il doit, selon ses mots, aux avancées exceptionnelles de la médecine moderne. « Ce fut une épreuve difficile, mais j’ai été merveilleusement soigné », a-t-il confié, rendant un vibrant hommage aux soignants et aux chercheurs.
L’animateur insiste sur l’importance de la recherche, soulignant que certains traitements qu’il a reçus n’existaient même pas deux ans auparavant. Touché par cette chance qu’on lui a offerte, il n’hésite pas à appeler à la mobilisation pour d’autres maladies, notamment la maladie de Charcot. « Si la recherche a pu progresser pour moi, elle peut aussi le faire pour d’autres, si on la soutient », plaide-t-il.
Une page amoureuse tournée, mais une envie d’avenir
Dans un entretien exclusif accordé à Closer, Pascal Bataille a révélé être désormais célibataire, après sa séparation d’avec Adra, la mère de deux de ses enfants, Timm et Talal. Si elle l’a soutenu tout au long de son combat contre la maladie, leur histoire s’est finalement refermée, avec respect et tendresse. « Je suis célibataire. Avis aux amatrices ! », a lancé l’animateur avec humour et légèreté.
Mais une éventuelle compagne devra composer avec la grande présence dans sa vie : Una, sa chienne akita inu, devenue son ombre depuis un an et demi. « Elle ne me quitte jamais ! », confie-t-il, visiblement très attaché à cet animal fidèle, qui l’a accompagné dans les moments les plus sombres.
L’amour est une perspective qu’il envisage à nouveau, mais avec prudence, avec douceur, et surtout sans compromis sur ce qu’il est devenu.
Une blessure paternelle toujours à vif
Derrière cette renaissance assumée se cache aussi une douleur ancienne, jamais vraiment refermée : celle du suicide de son père, médecin et psychanalyste, il y a 26 ans. Dans une confession poignante faite à Voici, Pascal Bataille évoque une lettre que son père lui avait envoyée deux semaines avant sa mort, et qu’il n’a jamais eu le courage d’ouvrir.
« Je m’en rapproche, mais j’ai peur de ce que je vais y découvrir », explique-t-il, hanté par l’idée que ce courrier contenait peut-être un appel à l’aide, un mot qui aurait pu tout changer. La culpabilité, sourde et persistante, l’accompagne depuis. « Si je l’avais ouverte à ce moment-là… Est-ce que j’aurais pu l’empêcher ? », s’interroge-t-il, avec une sincérité désarmante.
Cette question, il ne cesse de se la poser, sans réponse. Elle est devenue l’ombre silencieuse d’un homme pourtant tourné vers la vie, vers ses enfants, vers l’amour… et vers la paix qu’il cherche encore à faire avec lui-même.
