Acide urique : voici les solutions efficaces pour faire baisser son taux
Lorsque l’acide urique s’accumule en trop grande quantité dans le sang, il peut devenir un ennemi silencieux pour les articulations et la santé globale. Une vigilance alimentaire et médicale est essentielle pour prévenir les complications, notamment la redoutée crise de goutte.
L’acide urique résulte de la dégradation des purines, des substances présentes dans de nombreux aliments et libérées lors du processus de digestion. En temps normal, ce déchet organique est évacué par les reins et l’intestin, mais lorsqu’il s’accumule en excès dans le sang — au-delà de 80 mg/L — on parle d’hyperuricémie, une condition qui peut provoquer des crises inflammatoires sévères.
La goutte : une manifestation douloureuse de l’excès
L’une des conséquences les plus connues de l’hyperuricémie est la goutte, maladie articulaire douloureuse et parfois invalidante. Elle se manifeste par des crises aiguës, souvent nocturnes, au niveau des orteils, des genoux ou des chevilles. Cette pathologie est provoquée par la formation de cristaux d’urate qui se déposent dans les articulations, déclenchant une inflammation intense.
Adapter son alimentation : la première ligne de défense
Pour prévenir l’hyperuricémie ou réduire ses effets, l’alimentation joue un rôle clé. Il est fortement recommandé de limiter — voire d’exclure — les aliments riches en purines. Parmi eux figurent les abats comme le foie, les rognons, le ris ou les joues, mais aussi la charcuterie, trop grasse et riche en protéines animales. Ces produits, en plus de leur teneur en purines, contiennent des acides gras saturés qui ralentissent l’élimination de l’acide urique par l’organisme.
Les fruits de mer et certains légumes aussi à surveiller
Contrairement aux idées reçues, certains poissons et fruits de mer peuvent aggraver l’hyperuricémie. L’anchois, le saumon, le hareng, ou encore les fruits de mer comme les moules et les crevettes sont à consommer avec grande modération. Du côté végétal, des légumes comme les asperges, les épinards et le chou-fleur sont également riches en purines, bien qu’à des niveaux moindres que les protéines animales.
Un geste simple mais essentiel : boire beaucoup d’eau chaque jour, car une bonne hydratation stimule le travail des reins. En favorisant l’élimination de l’acide urique par les urines, on réduit le risque de cristallisation et de dépôts dans les articulations. L’eau reste ainsi l’un des meilleurs alliés dans la prévention naturelle de l’hyperuricémie.